La nouvelle édition de MAGnify aura lieu le jeudi 29 septembre. Vous y découvrirez le dernier état des lieux du monde de la presse et des magazines, des chiffres récents sur l’impact de la presse et des magazines, des campagnes créatives et pourrez participer à des discussions avec des pairs du secteur sur la durabilité.
Le premier intervenant de l’événement est le consultant Lucio Mesquita (Innovation Media). Il discutera des tendances les plus importantes dans les médias et de leur impact sur les annonceurs. Il présentera le rapport annuel Media World Report 2022/23 et parlera des dernières technologies des médias (de l’intelligence artificielle aux NFT) et de leur impact. En outre, il nous donnera un aperçu de l’évolution des bulletins d’information et des stratégies audio.
Magazine Media lui a déjà posé des questions.
Dans votre présentation, vous parlerez des tendances en print et dans les médias en ligne. Quelle est, à vos yeux, la tendance la plus importante ?
« Le bon vieux temps est définitivement révolu. Tout le monde en est désormais convaincu. Tous autant que nous sommes, nous comprenons mieux le numérique et nous pouvons donc avoir un peu plus confiance en nous-mêmes. »
« Le print a assurément sa place dans ce nouvel équilibre, mais nous devons encore davantage le positionner en premium. En outre, on voit beaucoup de créativité. Plus les temps sont difficiles, plus les gens font montre de créativité. Durant la première vague du coronavirus, de nombreux éditeurs ont mis à disposition leur information corona gratuitement. Sans doute craignaient-ils que le nombre d’abonnés ne diminue, mais le contraire s’est avéré. »
Quels pays les Belges qui cherchent à s’inspirer font-ils bien d’avoir à l’œil ?
« Qu’on s’en abstienne. Tournez le regard vers vous. En Belgique aussi, il existe de beaux cases. Pensez à Mediahuis, qui a développé des formules d’abonnement innovantes. Regardez à l’étranger et vous aurez sans doute immédiatement les yeux rivés sur les États-Unis et la reprise du puzzle en ligne Hurdle. Le copier ne serait pourtant pas du tout malin. Mieux vaut étudier la signification que cela pourrait avoir sur le marché local et les enseignements à tirer de cette démarche. »
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