L’agence de presse Belga reprendra la production d’informations du journal gratuit Metro à partir du 1er janvier prochain, a-t-il été annoncé jeudi aux travailleurs des deux entreprises. La réorganisation a été annoncée en matinée au personnel de Metro, qui est un des actionnaires de Belga. Quatre journalistes de Metro, actuellement sous contrat à temps plein, auront la possibilité d’intégrer la rédaction multimédia de Belga mais sous statut de pigiste (freelance).
La rédaction de Metro compte une quinzaine de journalistes. Dès l’an prochain, elle se transformera de « newsroom » en « content room », explique Hans Vandendriessche, rédacteur en chef de Belga. Dès lors, l’agence de presse se chargera, à partir du 1er janvier, de la production d’information pour le journal papier et le site web de Metro, une entreprise co-détenue à égalité de parts par Rossel et Mediahuis.
Concrètement, Belga fournira des textes et des photos pour les pages d’information tandis que la mise en page de ces informations sera effectuée par l’équipe de Metro depuis son siège actuel, situé Galerie Ravenstein, près de la gare de Bruxelles-Central.
La cellule multimédia de Belga, qu’intégreront donc quatre journalistes de Metro (deux francophones et deux néerlandophones) s’ils acceptent la proposition, aura notamment pour tâche de raccourcir les dépêches écrites par l’agence de presse pour alimenter les sites d’information des différents actionnaires de Belga que sont tous les principaux groupes de médias du pays. La nouvelle production ne sera en effet pas exclusivement réservée à Metro.
Plusieurs sources proches du dossier ont justifié cette nouvelle organisation par des raisons économiques. Du côté des journalistes de Metro, « on se pose beaucoup de questions et tout le monde accuse le coup », confie une source interne. « Les travailleurs ne sont ni négatifs ni positifs par rapport à cette annonce. Ils sont juste en attente d’informations supplémentaires. »
