Il pouvait difficilement en être autrement en ces temps de Covid-19 : l’étude presse est un peu en dehors de ses habitudes. Le terrain face-à-face d’IPSOS a été interrompu prématurément en mars, et ce jusqu’à la fin du terrain en mai. Pendant la période de confinement, seules 401 enquêtes online ont pu être effectuées. Afin de tout de même s’approcher des 10.000 enquêtes habituelles, des enquêtes du terrain précédent ont été intégrées à l’échantillon final. Cela signifie évidemment que la currency presse (édition papier + digitale) est dans les faits une mesure pré-Covid.
Cet impact du Covid risque de jeter une ombre sur la plus grande innovation de l’étude presse depuis plusieurs années. La publication des résultats des sites et applications n’est plus basée sur ce que les personnes ont déclaré durant l’enquête. À partir de cette année, les études currency CIM Presse et CIM Internet ont été fusionnées : les audiences et les profils des sites et applications de presse sont directement issus de l’étude CIM Internet dans cette édition 2020. Parce que les résultats de la nouvelle méthodologie Gemius ne sont publiés que depuis mars, les résultats fusionnés des sites et applications sont basés sur la période de mars à mai 2020, soit plus ou moins en pleine période de confinement.
Cela signifie que les résultats Total Brand sont pour la première fois basés sur des données hybrides : des données déclarées pour les versions papiers et digitales, et observées pour les sites et les applications, mais malheureusement aussi en terme de périodes pré-Covid et Covid. Elle ne donne donc pas une image précise de l’impact du Covid-19 sur la consommation presse, mais bien de son impact sur les sites et applications de marques de presse.
