Human First avec Orbit by PUB 2021

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Depuis plusieurs années, PUB met l’accent sur la durabilité dans le secteur en organisant un événement dédié. Cette année, c’était à nouveau le moment. Le thème de la soirée Orbit (ou semaine Orbit) : Human First. Voici quelques-unes des idées qui nous ont été présentées au White Cinema à Bruxelles le 21 octobre.

Sustainable Storytelling, qu’est-ce que c’est ? Des histoires qui ont un impact, qui peuvent changer le comportement des gens, selon Britt Buseyne, journaliste du podcast Sustainababbels. Mais il s’avère que nous sommes tous plus enclins à penser à court terme, et lorsqu’il y a un écart dans notre comportement environnemental bien intentionné, il est plus facile de nous « justifier » que de nous « corriger ». Le « développement durable » en tant que proposition de vente unique ne fonctionne pas toujours aussi bien qu’on pourrait le croire. Qu’est-ce que Britt Buseyne a à dire à ce sujet ? Il serait peut-être préférable de commencer à présenter votre produit à partir d’un point de vue différent et de garder ce caractère durable derrière vous en tant que supplément agréable.

Les stéréotypes générationnels, ça explose. Benoît Vancauwenberge (20Something) est venu l’étayer et s’est concentré sur la Gen Z, la génération qui, selon ses intuitions, est la plus différente de toutes les autres. Ils sont la génération qui n’a jamais connu autre chose que le monde digital. Cet aspect digital stimule une nouvelle dynamique. Les générations plus anciennes consultaient leurs pairs plus âgés pour acquérir de nouvelles connaissances ; la génération Z acquiert ses propres connaissances grâce à internet. Une génération horizontale, en d’autres termes. Ce phénomène se fera de plus en plus sentir dans la société à mesure que les membres de la génération Z entreront sur le marché du travail : les emplois seront choisis en fonction des valeurs, les produits achetés selon le même principe.

L’entrepreneuriat social, c’est autre chose. Piet Colruyt est venu rendre le concept compréhensible. Entre les organisations à but non lucratif (qui ont traditionnellement une mission sociale) et les organisations à but lucratif (qui ont traditionnellement un but de profit), il y a tant de choses à explorer. Vous pouvez facilement viser quelque chose de commercial tout en ayant des objectifs sociaux en tête. Ou vous pouvez être motivé par une histoire sociale pour faire quelque chose, et sans hésiter en tirer un bénéfice que vous pouvez réinvestir dans cet objectif social. Un large éventail d’organisations et d’entreprises. Juste pour dire : il n’est pas nécessaire d’être une chose ou l’autre pour pouvoir faire quelque chose pour faire bouger le monde.

Mom I’m Fine est une histoire fascinante de Jonathan Kubben. Il y a des années, ce jeune homme avait le grand rêve de faire le tour du monde. Mais comment la financer ? Il a fini par se faire sponsoriser dans l’idée de se faire remarquer : il a posté ses photos de voyage avec un message rassurant pour sa mère. Sa carrière d’influenceur était lancée. Après un certain temps, cela a commencé à le ronger et il s’est demandé s’il ne pouvait pas faire quelque chose de significatif avec son succès. Il a utilisé son incroyable histoire pour lancer des projets humanitaires. « Create a community with a daring and caring mission ».

Pour Isabel Verstraete (The Care Principles), c’est simple : le monde a changé, les marques doivent changer aussi. Comment commencer ? L’entraide doit s’infiltrer dans l’ADN de votre entreprise : c’est bien beau de soutenir la semaine de la charité une fois par an, dit-elle, mais l’entraide doit devenir un élément fondamental de votre entreprise. Une caisse enregistreuse dans Jumbo pour contrer la solitude ? Ça marche. Commencez en interne avant de diffuser le message à l’extérieur. À l’UZ Brussel, par exemple, ils ont fusionné leurs départements marketing et RH : un changement qui a été très apprécié par les employés, surtout en période de crise Covid.

Pour Christian de La Villehuchet (Havas), en tant qu’employeur, vous devez faire en sorte que vos employés aiment venir travailler. Chez NGroup, ils ont même un Happiness Manager à cette fin, dit Kim Beyns. « Le premier environnement, ce sont les gens », dit clairement Christian De la Villehuchet. Nathalie Erdmanis (AG Insurance) a résumé comme suit leur argument en faveur des personnes comme point central dans les entreprises : « Internal and external communications are linked. Employees are part of the mission of the company ».