Plan de fréquences en FM et DAB+ : le secteur remet son avis sur l’architecture envisagée par le Gouvernement

FacebookTwitterLinkedIn

Le CSA a remis un avis favorable, via son collège d’avis, aux projets d’Arrêtés du Gouvernement définissant les architectures analogiques et numériques du secteur radio. Cet avis favorable représente une étape importante dans le renouvellement du plan de fréquences qui impactera le secteur radiophonique et qui enclenchera dans le même temps la transition vers la diffusion hertzienne numérique. Lorsque la procédure d’appel d’offre sera lancée, les radios pourront postuler pour la première fois en numérique (DAB+).

Le Collège d’Avis du CSA souligne l’effort du Gouvernement et accueille favorablement la nouvelle proposition qui devrait permettre à l’ensemble des acteurs du paysage radiophonique belge francophone de trouver une place qui leur convient, que ce soit avec une couverture communautaire, provinciale ou locale.

Le déploiement de la radio numérique terrestre et l’émission simultanée en analogique et en numérique auront un coût non-négligeable pour les éditeurs. Les radios en réseau national ou provincial qui postulent une place en FM auront en effet l’obligation d’émettre le même programme sur le nouveau réseau numérique. Le Collège d’avis insiste sur la nécessité d’avoir une meilleure visibilité du budget qui sera alloué avant le lancement du plan de fréquences. Les radios indépendantes, locales par définition, ne sont pas tenues aux mêmes obligations. Il ressort cependant de la consultation du secteur qu’une majorité d’entre elles souhaite trouver une place dans la nouvelle architecture numérique.

Toutefois le collège déplore l’absence de délai de mise en œuvre des fréquences numériques dans les textes. Concrètement, un éditeur pourrait se voir attribuer une portion de bande passante en DAB+ et tarder à l’exploiter, puisqu’aucune obligation n’est mentionnée. Le secteur souhaite que le Gouvernement prenne une position plus stricte à cet égard. Les fréquences hertziennes étant un bien public « rare », il serait dommageable de ne pas les exploiter.