Le climat reste tendu avec les syndicats des Éditions de l’Avenir malgré des avancées sur le volet social

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Les réunions du conseil d’entreprise extraordinaire et de la délégation syndicale qui se sont tenues lundi au sein des Éditions de l’Avenir n’ont pas permis d’apaiser les craintes du personnel quant à la restructuration annoncée fin octobre, estime Olivier Cattelain, secrétaire permanent CNE. Des avancées ont toutefois été constatées sur le volet social, ajoute-t-il. Les cadres de l’entreprise ont par ailleurs proposé de rencontrer la direction.

« Une série d’éléments ont permis de temporiser les choses, surtout l’après-midi lorsque l’on a discuté du volet social » du plan de restructuration, affirme le représentant du syndicat chrétien, sans donner de détails sur les éléments en question. « À présent, nous avons une base de discussion sur ce point. »

« Mais si la direction s’est montrée encline à discuter du volet social, elle n’est pas du tout sortie de son plan de départ (la restructuration). Le climat reste donc très tendu. Le temps commence à compter. Si nous sommes encore face à un blocage jeudi, la situation risque de devenir explosive. Nous ne pouvons pas écarter l’hypothèse d’actions. »

En marge de ces discussions, les cadres de l’entreprise ont pris l’initiative lundi de rencontrer la direction « afin de travailler sur une hypothèse sérieuse » pour le futur des éditions, ajoute Olivier Cattelain. « Si, de ces discussions, sortent des éléments qui font avancer les négociations, tant mieux. Mais je reste prudent à ce stade. »

Le prochain conseil d’entreprise extraordinaire aura lieu jeudi prochain à 9h. La réunion de la délégation syndicale est prévue ensuite à 16h.

Fin octobre, la direction des Éditions de l’Avenir a annoncé son intention de supprimer 60 équivalents temps plein sur un total de 280 travailleurs. Un « plan de redéploiement » qui vise, selon elle, à garantir le futur de l’éditeur du journal L’Avenir, dans un contexte de baisse généralisée des ventes des titres de presse.

Source : Belga.