Seen from Space : « Yes they can », le SVOD mesuré par le « CIM anglais »

FacebookTwitterLinkedIn

C’était début novembre lors de la conférence virtuelle ASI consacrée au projet North Star de la Fédération Mondiale des Annonceurs (WFA). Feuille de route pour une mesure cross-media, ce document a fait l’objet d’une série de présentations, parfois critiques, sous le titre générique : « When you wish upon a (North) star : will the cross-media dream come true ? ».

L’une de ces interventions émanait du BARB, le Joint Industry Committee en charge de la mesure d’audience TV au Royaume-Uni. Et que contenait-elle ? notamment des courbes d’audience assez classiques lorsqu’il s’agit d’audimétrie. Sauf qu’il s’agissait ici de YouTube, Netflix ou encore Disney+. Bref de la SVOD, rapportée comme de la TV classique par le même outil de mesure que celui de la TV classique. L’orateur, Justin Sampson, CEO du BARB, s’est attardé plus longuement sur YouTube, montrant notamment des données d’audience par device et par tranche d’âge. Ainsi que d’autres, notamment le profil du quintile supérieur de vision de YouTube : une empreinte assez prévisible pour ces heavy viewers de YouTube, puisque plutôt masculine, jeune adulte, socialement favorisée.

Un autre volet de la présentation portait sur la vision par device et par âge, qui montre qu’en pénétration en tout cas, le smartphone constitue la première voie d’accès à YouTube, sauf pour les moins de 15 ans. La solution technique utilisée, une mesure via les routeurs Wifi effectuée dans les foyers participant au panel BARB, n’est probablement pas idéale, notamment parce qu’elle ne peut pas rendre compte de la vision en mobilité. Mais elle a l’avantage de fournir une donnée single source alignée par rapport à la mesure TV classique. Ce n’est qu’une étape dans le trajet souhaité par le document de la WFA, mais elle a l’avantage d’avoir été concrétisée.

Rédaction : MM.