Seen from Space: Les podcasts en Flandre – Quand les chiffres ne s’accordent pas

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En ces temps de confinement, les podcasts semblent constituer une recette intéressante. Pour le consommateur, cela permet de passer le temps agréablement. Pour l’annonceur, c’est une opportunité de marketing de contenu. Oui, mais pour quel public ? C’est malheureusement là que ça se complique.

Pour la Flandre, on dispose de deux sources possibles : le Digimeter d’Imec et l’Establishment Survey du CIM. Hélas, elles ne sont d’accord que sur grosso modo deux points : premièrement l’utilisation des podcasts a augmenté entre 2018 et 2019, et deuxièmement, la pénétration était d’environ 40% sur les 16-24 ans. Après cela, ça devient moins clair… Selon que l’on choisisse l’une ou l’autre source, le volume d’utilisation varie du simple (CIM) au double, selon le Digimeter. Sans compter sur les profils par âge tellement différents qu’on peut se demander si les deux études parlent de la même chose.

Le Digimeter approfondit le sujet, notamment en posant une question sur l’origine des podcasts. Cela met en évidence des différences générationnelles majeures, puisque les groupes de population plus âgés écoutent principalement des podcasts sur des sites web, tandis que les jeunes ont plus de chances de les trouver via Spotify ou iTunes. Le questionnaire plus détaillé du Digimeter explique peut-être la grande différence de pénétration entre les deux études.

L’étude CIM traite des podcasts de manière très générale dans 3 endroits différents. Pour sa part, le Digimeter sonde les podcasts via une question de fréquence détaillée, qui montre également que 2/3 de la consommation est irrégulière (mensuelle ou même moins fréquente). Pas étonnant que certains consommateurs oublient cette utilisation très limitée. Bref, en matière de podcasts, le Digimeter marque un point indéniable.

Rédaction: MM.