Seen from Space : Le confinement booste les besoins d’évasion

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« Depuis le début du confinement, que faites-vous plus, autant ou moins qu’avant ? » C’est la question posée au cours de la première vague de l’étude Recovery menée du 9 au 14 avril par AQRate auprès d’un échantillon représentatif de Belges de 18 ans et plus.

Pour les médias comme pour une série d’autres activités, la question permet de mettre en carte ce que le confinement a maintenu et ce qu’il a modifié. Par rapport à la palette de médias étudiés ici, un répondant sur quatre dit avoir augmenté sa consommation. Une proportion moyenne pratiquement identique chez les néerlandophones (26%) et les francophones (27%). Toutefois, selon la langue, le classement des comportements déclarés comme modifiés change quelque peu.

Pour les répondants néerlandophones, leurs habitudes d’utilisation auraient évolué au profit surtout des réseaux sociaux (hors messagerie instantanée : la question ne portait pas sur les WhatsApp et autres Messenger), de la radio et de la lecture, avec une moindre progression de la vidéo/TV. Autre son de cloche côté francophone, où la croissance a plutôt affecté l’image animée (TV et VOD) et les réseaux sociaux. En ce qui concerne les réseaux sociaux, leur évolution est pratiquement identique entre les deux régions linguistiques, démontrant ainsi que les besoins de contact semblent assez comparables, quoiqu’on en dise. Trajectoires parallèles également du côté de la lecture de livres, une tendance d’ailleurs partiellement confirmée au niveau francophone où le portail Librel rencontre une explosion du nombre de téléchargements de livres numériques depuis le début du confinement.

En résumé, le temps (potentiellement) gagné en cette période particulière semble stimuler les Belges à regarder au-delà de leurs quatre murs : évasion auprès des amis et connaissances que l’on ne peut plus visiter physiquement, ou escapade dans l’imaginaire.

Rédaction: MM.