Seen from Space : Le confinement et les changements d’activité professionnelle suscitent une hausse de l’usage média

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L’étude Recovery menée par AQRate et qui sera également largement exploitée par notre entité Polaris, permet de segmenter les répondants actifs selon leur statut de travailleur. Avec une répartition en trois groupes : ceux pour qui « l’activité est restée normale », ceux qui sont en « arrêt de travail total ou partiel » et enfin, les individus en home working (le segment le plus important).

Sachant qu’on parle de sous-échantillons restreints, les enseignements qu’on tire de cette analyse doivent rester prudents. Mais les tendances identifiées semblent finalement assez crédibles. En particulier, l’évolution différente en matière de réseaux sociaux. Ainsi ceux dont l’activité professionnelle a été modifiée (home working) ou restreinte, se montrent bien plus enclins à « passer plus de temps sur les réseaux sociaux » : on peut interpréter ceci comme une recherche de lien pour palier à l’absence sur un lieu de travail qui perturbe « la vraie vie ».

La problématique du temps disponible joue d’ailleurs énormément : par rapport à ceux qui travaillent normalement, les individus dont les activités professionnelles ont été modifiées par le confinement ont deux fois plus de chances d’avoir augmenté leur consommation des médias étudiés. Pour les individus en home working, le ratio est de 1,9 et pour ceux qui subissent un arrêt partiel ou total d’activités, il monte à 2,4. Bref, l’accroissement du temps disponible semble générer – presque mécaniquement – un usage plus intensif des médias en général et de certains en particulier. Il y a donc de fortes chances que la situation évolue à nouveau si la population active retourne au travail comme d’habitude à la suite de l’assouplissement des mesures de confinement.

Rédaction: MM.