Seen from Space : La différence entre les suppléments de quotidiens et les magazines

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Logiquement incorporés dans la catégorie magazines de la pige Nielsen, les suppléments (généralement) sur papier glacé des quotidiens belges font l’objet d’une rubrique particulière dans l’étude d’audience CIM NRS. Sont-ils différents pour autant ?

Si on se rappelle notre analyse sur les promoteurs, l’écart est minime : les suppléments de quotidiens comptent 16% de promoteurs dans leur audience, contre 17% pour les autres magazines. Cette fois, nous explorons les habitudes déclarées de lecture : la proportion lue d’une part, le nombre de reprises en main de l’autre. La question sur la proportion est posée aussi bien sur la version papier que sur les éditions digitales, et détermine cinq niveaux, de la lecture complète à un simple feuilletage du titre. En ce qui concerne la reprise en main, les répondants ont également un choix entre autant de niveaux, de 1 à 5 fois et plus pour le nombre de sessions de lecture, que l’on parle du papier ou du digital.

Pour les proportions lues (calculées par rapport à l’audience dernière période de chaque titre, puis établies en moyenne pondérée), les différences entre magazines et suppléments de quotidiens sont minimes. En agrégeant l’ensemble des déclarations, on lit à peu près 60% des premiers et 62% des seconds : autant dire qu’on parle de la même chose. Il y a plus de variété dans les volumes de reprises en main : près de 55% des lectures dernière période de suppléments de quotidiens se font en une fois, et 75% en deux fois et moins. Du côté des magazines, moins de 40% des lectures s’effectue en une session unique et les reprises fréquentes sont à près de 15% du total, pas loin du triple de l’autre catégorie de titres.

Du coup, les moyennes s’en ressentent : on lit un magazine en 2,5 fois en moyenne, contre 1,9 fois pour les suppléments de quotidiens. On parle souvent de la relativement longue durée de vie des magazines, mais celle des suppléments de quotidiens partage avec les journaux un côté plus éphémère.

Rédaction : MM.