DPG Media et Roularta confirment le recours au chômage temporaire

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DPG Media et Roularta ont confirmé dimanche qu’elles allaient avoir recours au chômage temporaire pour un certain nombre d’employés. Mediahuis étudie toujours cette possibilité. Côté service public, aucun chômage temporaire ne semble pour l’instant à l’ordre du jour.

DPG Media mettra dans un premier temps une vingtaine de travailleurs au chômage temporaire à partir du 30 mars, notamment au sein de son service commercial. « La rédaction n’est pas concernée pour le moment », explique la directrice communication Sara Vercauteren. « Les équipes de DPG Media travaillent dur pour faire ce qui est important pendant cette crise liée au coronavirus: informer et divertir la population. Mais alors que certaines équipes ont une charge de travail plus importante, d’autres ressentent clairement l’impact des directives plus strictes et de ce fait, la disparition d’activités économiques en dehors de DPG Media. »

Au sein des services commerciaux de Roularta, il est aussi question de chômage temporaire. Son CEO, Xavier Bouckaert, n’a cependant pas pu livrer davantage de détails à ce sujet.

Mediahuis a pour sa part commencé vendredi à analyser les possibilités de chômage temporaire. « Nous examinons où le travail peut être supprimé, en tout ou en partie. Nous nous renseignons également sur les conditions que le gouvernement peut offrir. » Le groupe n’a encore pris aucune décision, ne veut pas laisser les employés dans l’incertitude trop longtemps et espère clarifier cela dans la semaine à venir.

Le service public VRT n’envisage de son côté pas encore un recours au chômage temporaire. « Jusqu’à présent, nous avons pris des dispositions jusqu’au 3 avril sans appliquer de chômage temporaire. Nous verrons comment la situation évolue dans les prochains jours et quel sera l’impact. »

Source : Belga.