Le site Reyers pourrait se muer en cluster médiatique d’envergure internationale

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Le quartier Reyers a le potentiel pour se muer en cluster médiatique d’envergure internationale, ressort-il des conclusions du projet de recherche Media Clusters Brussels (MCB), mené conjointement par l’Université Libre de Bruxelles (ULB), la Vrije Universiteit Brussel (VUB) et l’Université Saint-Louis (USL). À l’avenir, il est entre autres prévu de développer sur ce site un pôle économique et de formation axé sur le secteur des médias.

Non reconnue pour l’importance de son secteur médiatique par rapport à d’autres capitales comme Londres, Berlin et Paris, Bruxelles est pourtant un moteur économique important pour la Belgique, soulignent les universités. Bruxelles est en effet à l’origine de 40 pour cent de la valeur ajoutée nette produite par le secteur des médias en Belgique.

Une importance de la capitale en la matière dont se rend compte le gouvernement bruxellois, qui a décidé depuis plusieurs années de faire du secteur des médias un objectif central de sa politique de développement économique et de soutenir sa croissance à travers diverses initiatives, notamment le projet d’aménagement de la zone Reyers, appelé « Mediapark », où s’établiront notamment les sièges de la RTBF et de la VRT.

« Le site Reyers et Schaerbeek attirent déjà beaucoup d’initiatives médiatiques à Bruxelles. Ce contexte important montre comment cette zone pourrait être développée en cluster médiatique d’envergure internationale », estiment les universités. Cependant, « les données du MCB suggèrent que d’autres conditions devraient être rencontrées pour arriver à faire naître un cluster médiatique efficace ».

Il faudrait dès lors, selon les responsables de l’étude, que le cluster bénéficie d’un appui des institutions, du savoir-faire des travailleurs des médias et de la possibilité pour eux d’échanger des connaissances et de créer des projets. « Même si les conditions de création des clusters médiatiques à Bruxelles sont convaincantes, il faudra en pratique considérer beaucoup plus de variables que la création d’espaces de travail », concluent-ils.

Source: Belga.