Seen from Space : Un compromis à la Belge autour des sources d’info sur les marques

FacebookTwitterLinkedIn

« Comment vous informez-vous habituellement sur de nouvelles marques ou de nouveaux produits ? » Cette question est posée depuis plusieurs années dans l’enquête Global Web Index (GWI), notamment en Belgique. Précision importante : on parle ici d’une étude réalisée uniquement en ligne, auprès d’une population connectée de 16 à 64 ans.

Les résultats consolidés sur les quatre trimestres de 2019 nous apprennent qu’en moyenne le Belge consulte six sources d’information différentes sur un total de 34 propositions. En tête du classement des sources d’information les plus utilisées, les moteurs de recherche, suivis des recommandations des amis et de la famille. Arrive ensuite la publicité télévisée et la presse. Le top 5 se ferme par les sites de marques.

On notera que la pub TV fait partie du tiercé de tête pour les moins de 35 ans. Par ailleurs, si on observe le top 15 de notre graphique, il se répartit entre sept canaux online et six offline. Le reste (le bouche à oreille et les courriers électroniques directs) n’est pas facile à classer. Un compromis assez atypique. Par rapport au classement mondial (GWI étudie plus de 40 pays dans le monde), la Belgique se distingue par une consultation des moteurs de recherche supérieure à la moyenne et par l’influence de l’entourage. La présence en tête du classement de sources hors ligne telles que la presse et la radio constitue une autre spécificité des consommateurs de notre plat pays, nettement moins enthousiastes que les autres pour les sources digitales.

Les Belges sont aussi assez cohérents d’une année à l’autre, car la proportion radio est pratiquement inchangée sur cinq ans et la presse n’a que très légèrement baissé. Le GWI et ses informations sur la population en ligne sont rassurants pour les annonceurs qui mélangent on et offline. La seule faiblesse de l’étude est l’absence d’un classement basé sur le temps. On peut supposer que certaines sources d’information sont consultées plus tôt que d’autres. Le search, par exemple, intervient selon nous typiquement pour des marques ou des produits déjà connus, alors que la pub plus « généraliste » l’aura déjà largement ratissé et donc agi de manière plus précoce.

Rédaction : MM.