Seen from Space: Les Belges passent un peu plus de deux heures par jour en ligne

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Récemment publiée, l’Establishment Survey cuvée 2019 (terrain d’enquête d’octobre 2018 à septembre 2019) est une mine d’informations, notamment sur les comportements digitaux ou l’infrastructure technologique, y compris audio et vidéo, de la population belge. Avec maintenant la possibilité d’analyser des évolutions sur trois ans.

En outre, cette édition comprend des nouveautés très attendues, telles que des informations sur la consommation d’Internet (toutes activités confondues). À cette fin, le volume quotidien a été divisé en sept tranches croissantes de volume quotidien. Environ un Belge sur quatre déclare surfer une à deux heures par jour ; environ un sur six surfe plus de quatre heures par jour. La moyenne est estimée à 139 minutes, soit 2 heures et 19 minutes par jour. On ne relève pas de différence significative entre les francophones et les néerlandophones.

Une analyse de la correspondance montre que les différents temps de consommation n’ont rien à voir avec la langue ou le sexe des répondants. La génération joue en effet un rôle décisif. Près de 37 % des surfeurs de moins de 25 ans ont déclaré qu’ils surfaient plus de quatre heures par jour ; pour les surfeurs en général, ce pourcentage est inférieur à 20 %. Les surfeurs légers sont en toute probabilité plus âgés et appartiennent aux groupes de population les moins aisés. Un autre trait distinctif est l’activité du répondant. Les personnes ayant une activité professionnelle se distinguent des répondants qui n’en ont pas. Ces derniers – peut-être en partie à cause de leur jeune âge – ont tendance à passer plus de temps sur Internet.

A l’autre bout du spectre, les pensionnés inactifs constituent un segment dont la présence en ligne est très courte. Par ailleurs, et sans surprise, les répondants « multi-devices », à l’infrastructure technologique large et diversifiée ont mécaniquement plus tendance à se trouver dans la case des « heavy users ». L’Establishment Survey 2019 ne nous donne sur ce plan aucune idée révolutionnaire, mais elle fournit une donnée sûre et de qualité sur une situation qu’on soupçonnait depuis longtemps.

Rédaction: MM.