CommPass a organisé une session spéciale du CIM le jeudi 23 novembre pour présenter les grandes lignes de ses développements pour 2024. N’étant pas un « technicien » du média et n’étant pas doté du quart de la moitié du tiers de leur compréhension des chiffres et des formules, j’en ressors « boosté », conquis, plein d’idées, ayant redécouvert leurs actions, leur travail, leurs méthodes, leurs représentants et leurs projets.
Le CIM sera plus efficient encore, forcé par la digitalisation de nos environnements médias. Le CIM s’efforce, avec toutes ses commissions techniques et les personnes passionnées qui les composent, à nous présenter des chiffres et études qui conditionneront les audiences des médias, donc les tarifs, de manière juste, claire, équitable. Ils peuvent également émettre des recommandations et déceler les tendances, comprendre nos parcours et nos consommations médias.
C’est une combinaison des médias, régies et annonceurs qui délègue des personnes pour faire ce travail, et celles-ci ne sont pas choisies au hasard : elles sont toutes super-compétentes, mais surtout hyper motivées par leur mission. J’imagine aussi que certains petits génies doivent les composer et cela, nous pouvons aussi en être fiers. Nous sommes en de bonnes mains.
Le CIM, c’est comme monter dans un avion : on ne se soucie plus de l’équipe qui a conçu et posé les bords d’attaque des ailes, mais on est quand même super content d’arriver à bon port, en sachant que de sacrés castards ont boulonnés les rivets et testé la fluidité dans l’air, après quelques tests « birds impacts » réalisés en soufflerie.
Avec des termes qui leurs sont propres, des abréviations magiques en anglais (TOVA, OVC, RSM, TAM, CPS et TGM), le CIM vous démontre l’inventivité de leurs recherches, de leurs trouvailles, et parvient à résumer cela de manière simple et documentée, toutes les parties prenantes étant en accord.
Le CIM vous présente un nouveau site internet www.cim.be et une nouvelle structure, dirigée de main de maître par son General Manager Koenraad Deridder et son Président Stefan Lameire.
Michaël Debels et Sofie Rutgeerts sont prêts à porter les projets.
Koenraad Deridder m’a résumé le CIM en une question qu’on pourrait poser à des étudiant·es en master lors d’un examen sur le sujet :
Le CIM a vu le jour
- à la demande des annonceurs, des entreprises de médias et des agences,
- pour organiser la mesure de la consommation des médias,
- de manière objective, transparente et fiable.
Koenraad Deridder souligne que le CIM mérite d’être reconnu « parce que nous sommes simplement chargés de fournir les ‘monnaies’ (currencies), l’étalon sur lequel tous les médias peuvent se mesurer et sur la base duquel les médias et les annonceurs/agences régulent les achats publicitaires ».
« Nous n’avons pas besoin d’être populaires, mais nous voulons être transparents et surtout expliquer plus clairement le fonctionnement du CIM. Nous voulons collaborer davantage avec d’autres associations et universités, par exemple, aux fins de soutenir l’écosystème au sens large. »
Le CIM traite d’affaires sérieuses tout au long de l’année. Koenraad Deridder trouve-t-il le temps de rire au bureau, malgré toutes ces responsabilités et cette pression ?
« Les personnes qui travaillent au CIM sont passionnées par la recherche, mais aussi par les médias. Et à cet égard, c’est le Valhalla ici : par exemple, nous recevons tous les journaux et magazines et bénéficions d’un accès gratuit à tous les sites et applications. Si nous constatons des pics dans nos mesures, nous sommes obligés d’aller en consulter le contenu pour voir si nous pouvons expliquer ces pics ou si quelque chose ne va pas dans la mesure. Nous sommes donc professionnellement obligés de nous pencher également sur des questions moins sérieuses, voire risibles. En ce qui me concerne, j’ai également fait en sorte de pouvoir au moins rire en fermant le ‘bureau du directeur’ et en m’installant dans ‘l’open space’. »
Novembre 2023 – Thierry Magerman (Custom Regie) pour MediaSpecs
