Le 22 juin, BAM a accueilli la présentation de l’étude internationale GDMA Global Attitudes to Privacy, qui a été réalisée pour la première fois avec la participation de la Belgique (en collaboration avec Trends Business Information et The Data Agency).
Ce n’est qu’en 2021 que la Belgique a participé pour la première fois à cette étude internationale sur les attitudes des consommateurs vis-à-vis de la vie privée et le numérique. 16 pays au total, avec environ 20.000 répondants, en Belgique environ 1.000 répondants. Grâce à 200 questions, leur attitude a été étudiée et représentée.
En résumé, on retrouve trois groupes au niveau mondial, explique Burt Riské (Trends Business Information) : 53 % de Data Pragmatists (qui partageront les données s’ils obtiennent quelque chose en retour), 29 % de Data Unconcerned (qui ne se préoccupent pas de la vie privée en ligne) et 18 % de Data Fundamentalists (qui ne partageront pas les données, peu importe ce qu’ils obtiennent en retour). Cela signifie que 82 % des consommateurs sont prêts à participer à l’économie des données.
Dans l’ensemble, on observe un passage d’une attitude fondamentale à une attitude détendue. La protection de la vie privée est toujours considérée comme importante, mais les préoccupations sont en baisse. Et bien que l’arrivée du GDPR ait rendu les consommateurs plus conscients de la vie privée en ligne (qui est considérée comme importante), cela n’a pas conduit à une augmentation des attitudes fondamentales.
Toutefois, la volonté de participer à l’économie des données n’est pas « a free ride », comme l’affirme Peter Trap (The Data Agency). La confiance et la transparence sont autant de facteurs nécessaires avant que les consommateurs ne soient disposés à participer au partage de leurs données.