Paul Lembrechts : « La VRT a fonctionné efficacement ces dernières années, il n’est pas possible d’économiser davantage »

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Malgré un contexte budgétaire difficile, la VRT a fonctionné de manière efficace également en 2018. Avec un déficit de 3,2 millions d’euros, il s’améliore de 0,2 million par rapport à ce qui était initialement prévu. En outre, il y a eu des élections et la Coupe du Monde de football l’année dernière. La VRT coûte 41,2 euros par flamand et par an. C’est très faible par rapport aux autres diffuseurs publics européens. La moyenne est de 63 euros et en Scandinavie, elle oscille même autour de 80 euros.

Selon Paul Lembrechts, directeur général de la VRT, le diffuseur public s’est constamment concentré sur une exploitation efficace, malgré un contexte budgétaire difficile. « Avec chaque euro que nous recevons, nous donnons le plus possible aux Flamands. Mais il y a des limites. Si nous voulons continuer à constituer un levier important pour la société flamande à l’avenir, le financement public actuel est insuffisant. Si nous devons continuer à économiser, nous devons arrêter certaines choses. »

Il y a quelques semaines, le Vlaams Belang a annoncé qu’il voulait se débarrasser de la ‘diversité forcée’ à la VRT. Par exemple, selon le parti, la critique de l’islam pourrait faire l’objet d’une plus grande attention. Luc Van den Brande, président du conseil d’administration, a souligné que le gouvernement flamand définissait la politique générale des médias, que le conseil d’administration définissait la stratégie et que la direction de la VRT définissait de manière indépendante la politique de contenu.