Les sociétés d’études de marché connaissent une croissance de près de 14%

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Après un passage à vide pendant la crise sanitaire, les sociétés d’études de marché ont renoué avec la croissance en 2021 et envisagent l’avenir avec optimisme. C’est ce que montre la nouvelle édition de Mood & Statistics Indicator Survey, une étude réalisée par l’association professionnelle CUBE.

CUBE, l’association qui regroupe les sociétés d’études de marché en Belgique, a publié les résultats de son Mood & Statistics Indicator Survey. L’étude comprenait deux volets. Le premier, Statistics Indicator, concernait la taille du secteur belge des études de marché et a été complété sur l’honneur par 18 des 24 membres de CUBE. Le volet Mood Indicator a quant à lui évalué la façon dont les agences envisagent l’avenir. Dix-huit membres de CUBE ont rempli le questionnaire en ligne. Le terrain de deux volets a eu lieu en 2022.

Chiffre d’affaires et un nombre d’ETP en hausse

Pour 2021, le secteur des bureaux d’études de marché enregistre un chiffre d’affaires total de 147 millions d’euros, soit une augmentation de 13,7% par rapport à 2020. C’est mieux que l’année dernière, où les participants avaient fait état d’un chiffre d’affaires total de 132 millions d’euros pour 2020, soit une baisse de plus de 11% par rapport à 2019. En termes d’emploi, l’étude évalue le nombre total d’employés à temps plein (ETP) dans le secteur à 584 employés en 2021, soit une progression de 8,4% par rapport à 2020, où ce nombre avait chuté à 508.

« Le secteur des bureaux d’études de marché est revenu à son niveau d’avant la pandémie », constate Tom De Ruyck, président de CUBE. « La reprise est très nette, en dépit des incertitudes liées à la situation économique actuelle. Mieux, les bureaux anticipent la croissance et recherchent de nouveaux collaborateurs pour la mener à bien. »

Le principal défi : la guerre des talents

La deuxième partie de l’étude, Mood Indicator, révèle avant tout que les sociétés d’études de marché ont une vision positive de l’avenir du secteur et de leur entreprise, avec respectivement 55,6% et 83,3%. La guerre des talents est considérée comme le principal obstacle à la croissance : 50% des personnes interrogées sont très préoccupées par la recherche de candidats valables, tandis que plus de 44% sont moyennement inquiètes sur ce point.

« Notre secteur n’est pas un choix qui s’impose à l’esprit des talents et des jeunes diplômés », dit Tom De Ruyck. « Il y a donc des défis à relever dans ce domaine, et il faut en outre rendre le package salarial plus attractif, tant pour les profils juniors que seniors. »