Le 18 février 1971, le premier numéro de Knack paraît, avec en couverture le ministre d’État Paul-Henri Spaak. Cinquante ans plus tard, Knack présente un numéro anniversaire double, dans lequel il évoque le légendaire rédacteur en chef Frans « Sus » Verleyen et se penche sur les grands dossiers de recherche que le magazine a apportés. Mais les temps ont changé et ce numéro spécial se penche donc également sur la culture éditoriale, qui a quelque peu évolué – moins de cigares, moins de slivovitz, mais toujours beaucoup de bravoure.
Dirk Draulans, rédacteur de Knack, revient sur ses 33 années de travail au sein du magazine auquel il est resté fidèle. Mais le magazine présente également les opinions franches d’Alexander De Croo, Jeroen Meus, Eva De Roo, Herman Van Rompuy, Annemie Struyf, Rik Van Cauwelaert, Guy Verhofstadt, Tessa Vermeiren, Chris De Stoop et Koen Meulenaere.
Les rédacteurs regardent volontiers vers l’avenir. Le journalisme occidental vit-il dans une bulle et les journalistes sont-ils trop à gauche ? Les fake news sont-elles encore un concept utile ? D’où vient le mot « Lügenpresse » ? Dans un double discours, le CEO de Roularta, Xavier Bouckaert, et son collègue de DPG Media, Christian Van Thillo, décrivent l’avenir des médias flamands. Et quelle est la nouvelle mission des médias traditionnels selon l’écrivain actif sur Facebook Jeroen Olyslaegers ?
Knack est une voix en Flandre depuis un demi-siècle. Le magazine d’information lui-même touche aujourd’hui 864.000 lecteurs et internautes (selon la dernière étude CIM, Total Brand reach), Weekend Knack atteint 442.000 et Focus Knack 278.000. Knack continue d’investir dans le journalisme de qualité et a récemment obtenu une fois de plus et en tant que seul média belge la distinction du International Fact-Checking Network (IFCN).
