Les mesures récemment prises par le gouvernement belge en réponse au Coronavirus, telles que la fermeture de magasins non essentiels, compromettent également les revenus des éditeurs locaux.
De nombreux éditeurs comptent beaucoup sur les revenus publicitaires des magasins locaux. Mais ceux-ci sont désormais fermés. Pour cette raison, l’éditrice d’un magazine toutes-boites demande au gouvernement d’accorder la prime de nuisance à son industrie.
« Avec la décision du gouvernement de fermer les magasins, ils ont également fermé automatiquement notre industrie. Nous aimerions travailler, mais nous n’avons plus de clients avec lesquels nous pouvons travailler. C’est pourquoi nous aimerions également être éligibles à la prime de nuisance », explique l’éditrice en question.
« Les clients qui doivent encore payer leurs factures des mois précédents ne les payent pas actuellement car ils eux-mêmes n’ont pas de ventes, ce sera donc très difficile. Le gouvernement accorde une prime de nuisance aux magasins et aux restaurants. De nombreux magasins agissent pleinement avec une réduction sur leur boutique en ligne, les restaurants proposent des plats à emporter. »
« Avec les remises sur les boutiques en ligne, ils se retrouvent dans une concurrence très déloyale contre le commerçant local et infligent ainsi encore plus de dégâts. Le petit commerçant qui ne peut pas le faire ne recevra plus de clients s’il peut rouvrir, car tout a déjà été acheté dans les boutiques en ligne en raison des remises qu’ils offrent. Le petit commerçant ne survivra pas à cela. »
We Media s’engage pleinement à identifier les besoins de tous les éditeurs, y compris les plus petits, et à discuter des mesures gouvernementales appropriées.
