« L’Avenir n’est pas à vendre », rétorque Nethys à la suite de la proposition d’IPM

FacebookTwitterLinkedIn

La société Nethys, dont les Éditions de l’Avenir sont une filiale, a sèchement réagi à la sortie du CEO d’IPM. Ce dernier, François le Hodey, indiquait via une interview dans ses propres titres de presse que son groupe est prêt à « racheter L’Avenir sans licenciement collectif », près d’une semaine après l’annonce d’une procédure Renault au sein des Éditions de l’Avenir, avec la perte de 60 équivalents temps plein dans le cadre d’un « plan de redéploiement ».

Nethys indique « s’étonner » de la proposition du CEO d’IPM, pointant via communiqué qu’elle « émane d’un groupe qui est lui-même dans une situation financière délicate depuis de nombreuses années ». Jos Donvil, administrateur-délégué des Éditions de l’Avenir, y voit carrément une volonté, dans le chef d’un groupe de presse concurrent, de « perturber des négociations délicates », alors que les syndicats réclament des informations de la direction et attendent un prochain conseil d’entreprise extraordinaire qui aura lieu le 5 novembre.

« Cette annonce nuit grandement aux Éditions de l’Avenir, à ses travailleurs et porte atteinte au pluralisme de la presse belge francophone », peut-on encore lire dans le texte transmis par la porte-parole Marie-Pierre Deghaye.

Nethys répète par ailleurs sa confiance en son « plan de redressement du quotidien L’Avenir », qui comporte « un volet social malheureusement indispensable » mais devra permettre « des synergies importantes » via l’intégration du journal « au sein du pôle télécommunications et médias de Nethys, ce qui lui permettra de renouer avec des résultats positifs à brève échéance ».

« Nethys tient à préciser que L’Avenir n’est pas à vendre », conclut de son côté la société aux manettes de L’Avenir.

Source : Belga.