Le plafond publicitaire de la VRT empêche de choisir les canaux les plus pertinents

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Une étude menée conjointement par la VUB et la KULeuven a montré que chaque euro reçu de la dotation publique générait une valeur ajoutée de 2,5 euros pour l’économie. La VRT apporte donc une grande valeur ajoutée économique. Les 267 millions d’euros investis par le gouvernement flamand ont ainsi rapporté 670 millions d’euros. Exprimés en ETP, cela représente 5.768 emplois.

Ces chiffres éloquents plaident en faveur d’une augmentation du financement du service public. Deux pistes sont envisageables : la hausse de la dotation publique ou la suppression du plafond publicitaire. En effet, la VRT ne peut pas dépasser les 72,84 millions d’euros (indexés annuellement) de revenus commerciaux.

« Ce plafond n’a rien d’idéal pour le monde du marketing », note le président de BAM, Koen Van Impe. « En Belgique, la radio se porte très bien. Elle est efficace, surtout en combinaison avec le digital, et abordable en termes de prix. À cause du plafond publicitaire, la VRT risque de devoir refuser de l’espace à des annonceurs. Cela signifie que la dynamique du marché ne peut pas jouer son rôle et que les annonceurs ne peuvent pas choisir les canaux les plus pertinents pour leur message. Selon nous, une telle approche ne s’inscrit pas dans une logique de meaningful marketing. »

La BAM comprend pourquoi le gouvernement a défini un plafond et est également consciente de la position des radiodiffuseurs commerciaux, qui considèrent que la VRT, en étant trop commerciale, fausserait le marché. C’est pourquoi l’association demande de rouvrir la discussion sur le financement de la VRT et d’aborder le problème en tout sérénité, dans le cadre d’un nouveau contrat de gestion.