Une nouvelle année, un nouveau départ. WE MEDIA commence 2025 avec un nouveau Conseil d’Administration, qui a affiné la mission de l’association professionnelle. Le président Andy Noyez (PMG) nous livre un premier indice.
« Mouvementé. » Le nouveau président de WE MEDIA, Andy Noyez, n’a pas d’autre mot à la bouche. « Le second semestre 2024 a été mouvementé. Cela a bien sûr tout à voir avec la décision d’un certain nombre d’éditeurs de quitter WE MEDIA. »
Ce départ a eu un impact financier important sur l’association professionnelle, mais en peu de temps, un certain nombre d’éditeurs ont uni leurs forces pour élaborer un nouveau business model, qui a non seulement permis de garder les finances à flot, mais aussi de développer une nouvelle vision.
« Nous avons environ 120 membres », déclare Andy Noyez. « Nous voulons les guider dans les défis communs auxquels les éditeurs sont confrontés aujourd’hui. Et ces défis sont nombreux et variés. Pensez à l’impact de l’IA sur notre travail, à la disparition de la concession postale et au nouveau régime transitoire qui n’est garanti que jusqu’en 2026, à un nouveau décret sur les médias qui se profile du côté flamand, etc. »
Formation, groupes de travail et réseautage
Pour apporter des réponses aux défis des éditeurs, WE MEDIA mise sur la formation, les groupes de travail et les opportunités de réseautage.
Andy Noyez : « Tout d’abord, nous voulons donner aux collaborateurs de nos membres la possibilité d’élargir leurs connaissances et leurs compétences. Pensez, par exemple, aux possibilités qu’offre l’IA aux journalistes, aux photographes et aux experts en vidéo. Deuxièmement, nous voulons entamer des discussions avec les gouvernements sur des sujets brûlants et des réglementations pour lesquelles nous devons être bien armés. Les deux sujets les plus importants sont certainement le contrat de distribution et le décret sur les nouveaux médias. »
« Mais nous mettons également en place un certain nombre de groupes de travail, dont un groupe de travail sur la recherche qui rassemblera et partagera les études pertinentes sur les médias. » Un autre groupe de travail renforcera la promotion sur le marché de la publicité.
Troisièmement, il est également prévu de multiplier les possibilités de réseautage afin que les membres puissent partager leurs expériences. Enfin, le système de calcul des cotisations a été unifié et rendu plus transparent. « Nous utilisons désormais une méthode de calcul basée sur la fréquence et le tirage des titres. »
Homogénéité entre les membres
La nouvelle mouture de WE MEDIA offre donc de nombreuses opportunités. « Je constate une grande homogénéité entre nos membres », déclare Andy Noyez. « Nous sommes confrontés aux mêmes problèmes et défis et nous bénéficions des mêmes réponses. »
Le nouveau Conseil d’Administration, composé de Lieven De Maertelaere (Belga), Kristine Ooms (De Deeluitgeverij), Florent Diverchy (ProduPress), Leo Van Dorsselaer (KIM), Johan Beke (Viza), Bruno Koninckx (Thomas More) et Steven Van de Rijt (vice-président), contribuera à relever les défis. Les huit administrateurs seront assistés par Nathalie Meskens, qui a été nommée secrétaire générale fin novembre.
« Qu’est-ce qui fera que je serai satisfait dans un an ? », répond Andy Noyez à la question de conclusion. « Quand le nombre de nos membres aura augmenté, que nous aurons réussi à donner à nos médias une place claire dans le paysage, que WE MEDIA sera un label de qualité fort et que nous aurons bien défendu les dossiers auprès du gouvernement et du marché de la publicité. »
