Roularta a enregistré une perte nette de 1,4 million d’euros au cours du premier semestre de l’année. L’impact de la pandémie est « palpable », affirme la société cotée en bourse dans une communication sur ses résultats semestriels. Alors qu’elle avait encore pu réaliser un bénéfice de 3,8 millions d’euros au premier semestre 2019, elle a subi une perte de 1,4 million d’euros cette année. Le résultat opérationnel (EBIT) est également passé dans le rouge à 1,55 million d’euros.
Le chiffre d’affaires est passé de 147,9 millions d’euros à 120,6 millions d’euros, soit une baisse de 18,5 %. Roularta calcule que 20,6 millions d’euros de la perte de chiffre d’affaires sont liés à corona. Les recettes publicitaires, en particulier, ont fondu, avec une baisse de 35,5 % par rapport à l’année dernière.
Les magazines gratuits du groupe, Deze Week et De Zondag, n’ont pas été publiés pendant un certain temps. Les recettes publicitaires de ces magazines ont chuté de 48,8 %. Mais la publicité dans les journaux (-19,3 %), dans les magazines (-25,4 %) et sur les sites web (-23,9 %) a également rapporté moins.
Roularta a pu compenser en partie cette situation par une augmentation des ventes d’abonnements. Par rapport à la même période l’année dernière, les revenus des abonnements ont augmenté de 2,9 millions d’euros. Roularta publie entre autres Le Vif, Sport Foot Magazine, Flair, Femmes d’Aujourd’hui et Gael, et détient également une participation de 50 % dans les journaux L’Echo et De Tijd. « Le journalisme qualitatif répond plus que jamais aux besoins des temps incertains », semble-t-il.
Au cours des prochains mois, Roularta restera sur le terrain. Dans un scénario sans seconde vague du coronavirus, les revenus des abonnements resteraient positifs. Les ventes de publicité restent « nettement inférieures et très volatiles pour les activités d’impression, d’audiovisuel et d’Internet ». Pour le reste, il y a une « visibilité insuffisante » pour un pronostic ultérieur.