« Notre Avenir » est une coopérative fondée en interne, par les employés des Éditions de L’Avenir. Son objectif ? Intégrer l’actionnariat du quotidien. « L’Avenir est désormais à vendre. Et la coopérative compte bien jouer un rôle dans le futur actionnariat. Des repreneurs (IPM (La Libre + La DH) + des investisseurs) se sont fait connaître…« , confie la coopérative sur sa page Facebook éponyme. Bénédicte Linard, ministre de médias, s’est également prononcée à cet égard : « Le projet de coopérative au sein de L’Avenir doit trouver sa place auprès des repreneurs ».
De même, le nouveau gouvernement wallon se montre conciliant envers la coopérative : il a indiqué, en septembre dernier, soutenir la reprise du journal soit par un autre éditeur soit via « Notre Avenir ».
Pour rappel, cela fait presqu’un an que la direction des Éditions de L’Avenir a annoncé son intention de supprimer 60 équivalents temps plein (sur 280 travailleurs). La question de la mise en vente du titre s’est alors rapidement posée, afin, entre autres, de le retirer de l’emprise de l’intercommunale Enodia (ex-Nethys). Ce qui a également suscité l’intérêt des employés – les premiers concernés – de se constituer en coopérative.
La coopérative veut rassembler : « Travailleurs, mais aussi investisseurs, lecteurs, pourront s’investir dans cette coopérative, ‘Notre Avenir’. Et concrétiser ce soutien moral qui nous a été si précieux durant plus d’une année de conflit« , écrivent les coopérateurs.
Source: Belga.
« On sait d’où on vient, on s’impatiente de savoir où on va… »