Rapport de la Social Media Day sur le commerce électronique

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Laurence Jacqmain de JP Advocaten a donné, lors de la Social Media Day hier, un exposé sur les concours en ligne sur les médias sociaux. En précisant que les sanctions sévères dans ce domaine sont encore purement théoriques, elle a néanmoins donné un certain nombre précisions. Tout d’abord un règlement du concours spécifique est vital. Cela évitera la confusion plus tard et donnera à l’organisateur du concours, un point d’appui, lors d’éventuels problèmes. Deuxièmement, il faut bien connaître les règles de la plate-forme sur laquelle on organise le concours.

 

Facebook, par exemple, est en grande partie favorable aux concours pour autant que les participants ne soient pas obligés de ‘sharer’ un message pour pouvoir participer. Twitter au contraire, interdit l’encouragement de la création de plusieurs comptes, et l’envoi de plusieurs retweets du même concours le même jour. En outre, un concours ne peut pas être une loterie, un critère d’habilité ou de connaissance est indispensable.

 

Helena Van Eykeren, alias @imkedielen, est venu expliquer en deux ‘cases’, comment le commerce électronique et les médias sociaux peuvent parfaitement co-habiter. Les deux cas, LNKnits et Musketon, ont démontré l’importance d’une marque forte, une vision d’entreprise claire, où les clients peuvent se retrouver et du ‘personal branding’. Les ventes réalisées par les médias sociaux ne fonctionnent pas avec des messages de vente durs, mais à travers « l’humanisation ». Montrer des gens qui sont passionnés par leur projet, conduit automatiquement à de meilleures ventes.

 

Pour une banque, la présence sur les médias sociaux, est très difficile. Stephane Vermeiren de la Rabobank dit que la banque se concentre principalement sur son propre site web et blog. En collaboration avec De Standaard, ils ont lancé, sur Facebook, un test de connaissances financières, qui fut un grand succès, et qui a créé plus de trafic vers leur site. La banque vise délibérément aucun ‘like’ ou aucun ‘follower’, mais est à la recherche de son propre ton et sa propre voie.

 

Snapstore est une boutique de mode en ligne. Ils ont un site de membres, fermé, et donc pas éligible pour l’optimisation SEO. Snapstore a de par son modèle d’affaires deux points de conversion: de visiteur à membre et de membre à acheteur. Via Facebook on tente d’acquérir de nouveaux membres, explique Jok Junius de Famous Clothes. Par des ‘custom audiences’, ils sélectionnent très soigneusement les messages à montrer à des utilisateurs spécifiques. Bien que Junius a toujours été sceptique, il doit admettre que comme canal d’acquisition, Facebook commence à se rapprocher très fort de Google.

 

Une autre façon de faire usage des possibilités de publicité que Facebook fournit, c’est l’utilisation efficace d’OpenGraphy. Grâce à OpenGraphy, vous pouvez cibler des publics très spécifiques et créer des publicités personnalisées. Antoine Gounel a expliqué que quelqu’un qui surfe du site Zalando vers Facebook, par exemple, peut découvrir tout à coup une offre de réduction pour la boutique dans ses newsfeeds. Grâce à ‘custom audiences’, une nouvelle fonctionnalité de Facebook, vous pouvez faire passer le bon message aux bonnes personnes.

 

Lien Vanherstraeten est enfin venue commmenté ‘Pinterest’, un canal hyper intéressant pour Veritas. 83 pour cent des utilisateurs sont des femmes aisées et prêtes à acheter. En demandant de l’engagement de leur public et en promouvant correctement leur page Pinterest, Veritas voit un bon flux vers leur site web. Ceci est important, car la valeur du ticket de quelqu’un qui vient de Pinterest est supérieure à celle d’un utilisateur ordinaire. Le choix de ce canal peut donc être crucial pour une campagne de marketing réussie.