La télévision a tué la radio. L’internet a rayé de la carte les médias hors ligne. Le print est mort. Toutes des déclarations qui aujourd’hui se révèlent absurdes. Aucun nouveau média n’a supprimé ses prédécesseurs. Il s’avère même que le print – les magazines et les journaux – connaît un renouveau. Une mise à l’honneur s’impose.
Jadis, avant la Révolution française, « Le roi est mort, vive le roi ! » permettait d’exprimer que la royauté était perpétuelle : le trône n’était jamais vide. Finalement, on s’est vu obligé d’abandonner cette idée. Le temps viendra certainement où nous ne nous servirons plus du papier comme support d’information. Ce temps n’est cependant pas encore arrivé.
Rares sont ceux ou celles qui n’aiment pas feuilleter un magazine. C’est une antidote fantastique contre l’addiction aux écrans qui nous afflige. Nous apprécions tous une information fiable et de qualité, relayée dans un cadre approprié, sans distraction. Les amateurs ou experts passionnés le confirmeront : lorsqu’il s’agit d’inspiration et de temps bien investi, rien ne vaut un magazine imprimé.
Les forces immuables des magazines imprimés sont et restes pertinentes tant pour les lecteurs que pour les annonceurs. C’est ce que soulignent une nouvelle fois la FIPP et UPM dans un nouveau livre blanc intitulé ‘Media’s Future in a Post-COVID World’. Les deux enseignes relèvent une série de tendances ayant des effets positifs sur le print.