Les syndicats des Éditions de l’Avenir menacent de hausser le ton : une non-parution du journal est possible mardi

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Le conseil d’entreprise extraordinaire qui s’est tenu jeudi à propos de la restructuration au sein des Éditions de l’Avenir « ne s’est pas très bien passé », selon les syndicats. Ils attendent des réponses concrètes à leurs questions pour le prochain conseil d’entreprise extraordinaire prévu lundi matin à 09h00 et menacent de hausser le ton. La Une des journaux des éditions de l’Avenir de vendredi sera consacrée à la restructuration. Contrairement à ce qui a été annoncé dans un premier temps, les différentes éditions ne seront pas amputées de 25% de leur contenu.

« La réunion du conseil d’entreprise extraordinaire ne s’est pas bien passée. Nous n’avons pas eu nos apaisements », indique-t-on côté syndical. « La direction a présenté une espèce d’organigramme. En l’analysant, nous nous sommes rendus compte qu’il ne répondait pas à la question de savoir comment nous allions faire notre métier avec 25% d’effectifs en moins. »

Le banc syndical a alors demandé une suspension de séance avant de revenir autour de la table, en ne prenant plus la parole.

À l’issue du conseil d’entreprise, une assemblée générale du personnel a été convoquée. Dans un premier temps, il a été décidé de rééditer l’action d’amputation de 25% du contenu du quotidien qui avait été menée juste après l’annonce du plan. Cette action a été réévaluée et seule la Une sera finalement consacrée à la restructuration. « Nous informerons le lecteur de la situation et ferons part de l’exaspération du personnel. »

« Si la direction ne vient toujours pas avec des propositions concrètes lundi prochain, ça risque de changer », préviennent les syndicats, qui évoquent la possibilité d’une non-parution du journal mardi.

Fin octobre, la direction des Éditions de l’Avenir a annoncé son intention de supprimer 60 équivalents temps plein sur un total de 280 travailleurs. Selon elle, ce « plan de redéploiement » vise à garantir le futur de l’éditeur du journal L’Avenir, dans un contexte de baisse généralisée des ventes des titres de presse.

Source : Belga.