Le secteur événementiel se tient prêt et demande une perspective urgente de la part du gouvernement

FacebookTwitterLinkedIn

Le secteur événementiel est prêt pour un redémarrage en toute sécurité, mais il y a 80.000 emplois sur la sellette. Au cours des dernières semaines, l’Alliance des fédérations belges de l’événement a collaboré avec Tourism Flanders, Event Flanders et la KDG Hogeschool sur un plan de relance. Grâce à ce plan, le secteur est prêt à redémarrer l’organisation de ses événements de manière sécurisée et responsable et demande urgemment aux autorités un signal positif et décisif.

 « Si le secteur événementiel ne peut pas redémarrer en septembre, 2020 sera définitivement perdu. »

Les événements publics et corporate sont interdits depuis le 12 mars. Des milliers d’événements planifiés ont été annulés. Par conséquent la majorité des 80 000 employés du secteur (organisateurs d’événements et de salons professionnels, fournisseurs techniques, catering, indépendants, lieux d’événements, etc.) sont au chômage technique et n’ont aucune perspective de redémarrage. Le secteur événementiel craint que le reste de l’année 2020 soit hypothéqué et demande donc une perspective et des directives précises de la part du gouvernement pour permettre sa relance.

Une année perdue par manque de perspective

«Cela fait des semaines que nous sommes en dialogue permanent avec tous les acteurs événementiels et les différents cabinets afin de concevoir des solutions constructives. Les dommages économiques pour notre secteur sont énormes, sur les 3 saisons rentables que compte notre secteur, le printemps, l’été et l’automne, 2 sont déjà totalement perdues. Nous nous dirigeons vers une année complètement perdue si  nous n’obtenons pas de perspectives claires pour les derniers mois de l’année» déclare Vinciane Morel, porte-parole de l’Alliance des fédérations belges de l’événement.

Comme c’est le cas pour le secteur culturel, les festivals et les organisateurs de mariages, le Conseil national de sécurité n’a à nouveau pas communiqué de directives et perspectives claires pour un éventuel redémarrage du secteur événementiel. En raison de ce manque de communication univoque, le secteur est confronté à de très nombreuses annulations de la part de clients.

«La production d’un événement prend au moins 2 à 3 mois. Nos clients ont besoin d’une perspective pour pouvoir confirmer leur participation à un salon ou l’organisation d’un événement . Plus nous attendons, plus nous prenons le risque que les dégâts soient irréparables et que notre secteur soit totalement à plat . Avec toutes les conséquences sur l’économie et la vie sociale de notre pays que cela entraînera », explique Vinciane Morel.