L’attention des radios de la VRT contre rémunération

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Des organisations et institutions culturelles peuvent attirer l’attention des radios du média public flamand VRT contre des rémunérations allant de 1.800 à 9.750 euros, rapportent Het Laatste Nieuws et De Morgen jeudi. Le montant le plus élevé garantit une diffusion en direct. « Cela va à l’encontre de toutes les règles déontologiques », réagit l’Association Flamande des Journalistes. Selon la VRT, il s’agit d’une contribution pour couvrir les coûts de production supplémentaires.

Un musée ou une compagnie théâtrale qui souhaitent s’assurer l’attention particulière de la VRT peuvent solliciter les émissions ‘Culture Club’ sur Radio 1 ou ‘Pompidou’ sur Klara afin qu’un programme en direct soit organisé. Le média public demande dans ce cas 4.000 euros, sans la TVA. Selon la VRT, il s’agit de couvrir les coûts supplémentaires liés à la diffusion en direct.

Tout aussi surprenant, le temps d’antenne peut également être acheté pour des programmes régionaux sur Radio 2. Une ville ou une organisation peuvent donc demander, contre 2.000 euros, qu’un journaliste se déplace pour réaliser un direct durant le programme matinal ‘Start je dag’.

Selon le porte-parole de la VRT, Hans Van Goethem, ce système n’est applicable que pour les formats magazines des émissions de Radio 2 et pas pour le service d’information. « Nos programmes conservent leur pleine indépendance éditoriale dans la sélection de ces partenariats. Ils veillent en outre à couvrir un large éventail d’organisations. Les financements externes ne sont pas le seul facteur déterminant dans les choix », assure-t-il encore dans les journaux.

Source : Belga.