La télévision est indétrônable

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La télévision reste le mode de consommation le plus populaire même si la vidéo à la demande (VOD) est devenue incontournable.

L’étude MAP 2022 a été réalisée au départ d’un questionnaire standardisé diffusé auprès d’un échantillon représentatif de 2.200 personnes en Belgique francophone. Elle permet de mettre en perspective des données de 2021 avec celles de 2019, obtenues lors de la première édition. Les résultats illustrent certaines grandes tendances, notamment en matière de consommation télévisuelle et de vidéos à la demande.

« Contrairement à l’idée reçue selon laquelle le visionnage de la télévision disparaîtrait au profit de la vidéo à la demande, l’étude MAP montre pour 2021 comme pour 2019 que la télévision reste le mode de consommation le plus populaire puisqu’elle est regardée, que ce soit ou non en combinaison avec la vidéo à la demande, par 72,2 % des répondants en 2021 », relève le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA).

Cette prédominance de la télévision ne constitue cependant pas un frein au recours la vidéo à la demande. « En 2021, 56,8 % des répondants en consomment, en partie de manière combinée à la télévision (+3,4 % par rapport à 2019) », ce qui confirme une faible propension à la substitution d’un mode de consommation par un autre, pointe l’instance de régulation.

De manière plus générale, la complémentarité demeure un choix privilégié par 35,2 % des consommateurs alors que 37 % déclarent regarder uniquement la télévision et 21,5 % seulement la VOD.

Le nombre de personnes qui ne consomment pas de contenus audiovisuels – donc ni télévision ni vidéo à la demande – diminue, lui, légèrement, passant de 8,7 % en 2019 à 6,3 % en 2021.

Il ressort, en outre, de l’étude que l’usage de la télévision sur internet reste peu répandu. Quelque 67 % des consommateurs de télévision ne regardent en effet jamais de programmes sur Internet à leur domicile et ils ne sont que 6,1 % à regarder la télévision sur internet en déplacement.

« Le manque d’appétence pour substituer, à la télévision, la vidéo à la demande – et inversement – ainsi que la tendance générale de complémentarité pourraient s’expliquer par la propension des consommateurs à associer certains types de contenus à certains modes de consommation », estime encore le CSA.

Les contenus d’information, les programmes sportifs, les émissions de jeu, de variété et de talk-show et l’information service (météo, info trafic, etc.) sont ainsi principalement suivis en télévision. La vidéo à la demande payante est, elle, choisie pour les films et séries. Quant à la vidéo à la demande gratuite, elle attire principalement par ses contenus humoristiques, insolites et people, ses tutoriels, ses contenus culturels ou encore lifestyle.

Seuls les documentaires forment l’exception, car ils sont consommés aussi bien en télévision (37,6 %) qu’en VOD payante (36,7 %) ou en VOD gratuite (36,1 %).

Source : Belga.

Plus d’infos sur cette étude sur MediaSpecs Insights.