Fin mars, une enquête en ligne de la VRT a apporté une réponse partielle à une question que le marché n’a cessé de se poser depuis le début de la crise du Covid-19 : ‘Qu’en est-il de la portée radio pendant le confinement ?’
L’analyse des données radio en temps normal (l’année 2019) a conclu qu’une augmentation de la portée était l’une des possibilités : la plupart du temps d’écoute transmis par le CIM se passe à la maison et le confinement peut avoir transféré la consommation radio dans la voiture ou au travail vers la maison. L’hypothèse d’un comportement stable est donc plausible et le temps plus important passé à la maison – le principal lieu d’écoute – a peut-être même augmenté la portée de la radio.
L’enquête de la VRT renforce l’hypothèse d’une augmentation de la portée. Sur les 1 378 personnes interrogées en ligne, une sur quatre a déclaré avoir écouté davantage la radio ces derniers jours, ce qui est directement lié aux mesures prises pour lutter contre la pandémie, avec une répartition presque égale entre ceux qui ont vu leur consommation augmenter « un peu » ou « beaucoup ». « Se tenir au courant de ce qui se passe » est la principale raison invoquée par les répondants. L’analyse par groupes d’âges révèle des différences importantes : ce sont principalement les jeunes qui déclarent écouter davantage la radio, alors que les augmentations parmi les groupes plus âgés sont proportionnellement plus faibles.
Ce phénomène est conforme à ce que l’on observe pour la portée de la télévision en période d’immobilisation : les utilisateurs « légers » du canal rencontrent des augmentations beaucoup plus importantes que les utilisateurs « lourds ». C’est peut-être le signe d’un intérêt accru pour une valeur fixe, et donc la consommation de la radio évoluerait de la même manière que celle de la télévision.
Rédaction: MM.
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