Jury d’Ethique Publicitaire: Rapport annuel 2016

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Le Jury d’Ethique Publicitaire (JEP) est l’organe d’autodiscipline du secteur de la publicité en Belgique. Il a été créé en 1974 par le Conseil de la Publicité, l’organisation professionnelle qui rassemble l’ensemble des métiers de la communication.

Le JEP était traditionnellement compétent pour l’examen des contenus publicitaires diffusés par les médias de masse: presse écrite (quotidiens, presse régionale gratuite, magazines et périodiques), médias audiovisuels (télévision, cinéma et radio), affichage et online.

L’année 2016 fut essentiellement consacrée à la réflexion et la finalisation de l’élargissement sensible du champ de compétences du JEP afin de renforcer la protection du consommateur et de maintenir le principe du “level playing field” dans le marché.

Ainsi, en plus des messages publicitaires diffusés dans les médias de masse précités, le JEP est, depuis le 1er février 2017, compétent pour:

  • les supports publicitaires sur les points de vente à l’intérieur et à l’extérieur (panneaux, affiches ou affichettes, guirlandes ou banderoles, présentoirs fixes ou dynamiques, écrans tactiles et bornes interactives et vitrophanie, sacs de transport des marchandises mis à la disposition du consommateur par les points de vente, etc.)
  • tous les folders et brochures
  • tous types d’affichage (affiches publicitaires apposées dans des lieux publics ou librement accessibles, affiches publicitaires appliquées sur et dans des véhicules ou tous types de transport en commun, bâches publicitaires apposées sur les façades d’immeuble, etc.)
  • tous types de contenus publicitaires diffusés via les médias digitaux (sites des annonceurs, réseaux sociaux, banners, pop ups, résultats de recherche, in app advertising, advergames, etc.)

En 2016, le nombre de plaintes et de dossiers ainsi que la nature des plaintes étaient comparables aux années précédentes.

Le JEP a notamment traité 131 dossiers sur base de 186 plaintes.

Dans 61% de ces dossiers (80 dossiers), le JEP a estimé n’avoir pas de remarques à formuler dans la mesure où les publicités concernées s’avéraient conformes aux dispositions légales et autodisciplinaires en la matière.

Dans 36% des cas (47 dossiers), le JEP a été contraint de prendre une décision de modification ou d’arrêt vu que les publicités concernées s’avéraient en infraction avec les règles précitées.