On est en 2020

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On est en 2020. La révolution numérique est encore en plein essor. Mais beaucoup de choses ont changé. Presque tout le monde a un ordinateur en poche qui connecte tout et tout le monde dans un blitz. La vitesse des processeurs, la puissance et la connectivité ont augmenté de façon spectaculaire. Et il est plus que jamais un « personal device ».

Toutefois, les possibilités en termes de marketing n’ont été que partiellement remplies. Artificial intelligence et programmatic buying ont augmenté la conversion des messages de façon spectaculaire. Mais le désir d’accroître les résultats est en contradiction avec la poursuite du ciblage parfait. Le rêve d’apporter des messages pertinents reste utopique. L’histoire de contenu pour toutes les situations possibles et les cibles s’est avérée difficile. Mais également du côté des algorithmes, tout ne s’est pas passé comme prévu. Ils étaient, cependant, extrêmement puissants, mais… ont été construits sur des données « flouées ». Les groupes cibles les plus intéressants (revenu double, classes supérieures…) ont été rapidement fatigués d’être submergés par les messages et ont appelé pour plus d’intimité par la suite. La notion de « if it’s free, you are probably the product » a fortement augmenté, ainsi que la prise de conscience de la valeur de « vie privée ». Le simple fait d’offrir toutes vos données est devenu moins cool, le blocage de messages intrusifs est devenu un sport populaire (rappelez-vous la montée des adblockers). Aujourd’hui, vous pouvez facilement obtenir des médias la « privacy proof », bien sûr contre une compensation équitable.

Ce changement n’a certainement pas diminué le désir de tous les consommateurs de se tenir à jour. Finalement, le redémarrage des « newsbrands » s’est avéré être « future proof ». La tendance de la « recommandation based » répond parfaitement à l’ADN des médias d’actualité qui ont bien construit la relation privilégiée avec leurs lecteurs. L’arrivée du « digital paper » a été un progrès important. La technologie OLED s’est finalement avérée être la bonne, de sorte qu’aujourd’hui, une très mince et pliable double A3 tient dans votre poche. Alors que l’art de la large pagination lay-out pourrait être utilisée à nouveau sous forme numérique. De sorte que la sérendipité, l’art de « trouver sans chercher », pourrait être réalisée sous forme numérique. Mais ensuite perfectionnée par l’ajout de contenu personnalisé et pertinent. Comme quoi les « newsbrands » deviennent également immédiatement un acteur majeur de la distribution vidéo grâce à la combinaison du grand écran et la recommandation pertinente et le personal device. Ça peut changer.