Est-ce que Roularta et De Persgroep reprennent les titres Sanoma?

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Roularta et De Persgroep sont en pole position dans la bataille pour les titres belges de Sanoma, nous apprend De Morgen (lire l’article original ici). Dans le scénario qui est sur la table, Roularta achète tous les titres Sanoma pour ensuite passer les marques, qui ne correspondent pas à leur portefeuille, à De Persgroep. Selon De Morgen, un véritable plan de bataille a déjà été élaboré.

 

Sanoma signifie pour Roularta un fameux morceau et de plus, un bon nombre de marques du paquet ne correspondent pas à la culture de l’entreprise familiale de Roeselare. Roularta a donc dû chercher un partenaire et l’a trouvé dans De Persgroep. Les deux sociétés ont déjà travaillé bien ensemble en tant qu’actionnaires de Medialaan.

 

Roularta prend les devants en ce qui concerne l’acquisition principalement pour le processus d’impression. Outre les titres eux-mêmes, Roularta serait également intéressé à récolter les commandes d’impression associées. CEO Rik De Nolf (lire son interview dans Trends/Tendances ici) se rend compte que la pression augmente pour céder un certain nombre de titres français (vu les pertes qui s’accumulent) et donc menacent l’arrêt de l’impression, domaine où Roularta a investi massivement. Les titres Sanoma permettraient d’éviter la catastrophe.

 

Roularta est intéressé particulièrement par Libelle, qui garantit une couverture rurale avec le magazine sœur Femmes d’Aujourd’hui. La même chose vaut pour Feeling et Gael. Story, Flair et Humo reviendraient à De Persgroep. De Persgroep voit avec Humo une possibilité de collaboration avec De Morgen, qui atteint le même lectorat jeune et urbain.

 

Roularta et De Persgroep ne devraient pas avoir peur de la concurrence de Mediahuis qui a misé sur NRC Media. Au niveau international, il n’y a pas exactement un candidat évident pour prendre en charge les titres Sanoma.

 

Si des candidats intéressés ne viennent pas avec assez d’argent, Sanoma peut évidemment toujours choisir de
conserver ses journaux belges. Plus de clarté est prévue pour la fin septembre, quand tous les candidats devront
faire une offre ferme.