C’est le propre de toute évolution sectorielle: lorsqu’elle intervient, les différents acteurs qu’elle impacte sont sujets à de nombreux questionnements quant à la voie à suivre. Il en va ainsi depuis plus d’un an au sein du secteur publicitaire avec la suppression de la commission d’agence.
Cette commission d’agence de 15% est une ristourne sur les médias historiquement octroyée à l’agence publicitaire ou à l’agence média pour l’indemnisation des services fournis.
De nombreuses régies essentiellement situées au Nord du pays ont opté pour cette suppression au cours de ces derniers mois.
Il en ira de même très prochainement pour IP Belgium: à partir du 1er janvier 2017, la régie supprimera systématiquement la commission d’agence de 15% de sa politique tarifaire. Si le tarif brut appliqué par IP demeurera inchangé, cette suppression de la commission d’agence n’impactera pas le tarif net facturé actuellement aux clients.
De tout temps, IP Belgium a manifesté son soutien à cette suppression et est convaincue de la nécessité de faire évoluer au plus vite les flux financiers historiquement en place sur le marché publicitaire. Les modèles économiques qui ont prévalu à leur mise en place ne sont plus d’actualité et nécessitent dès lors une refonte globale. La commission d’agence octroyée aux agences médias constitue de fait une disposition anachronique qui n’a plus de lien avec la réalité actuelle dès lors qu’elle est systématiquement rétrocédée à l’annonceur.
Pour qu’elle puisse y souscrire effectivement, IP entendait s’assurer que le marché dispose pleinement des moyens pour s’adapter à cette évolution. Il était en effet essentiel pour la régie que la plus grande transparence tarifaire n’interfère pas avec l’efficience et la stabilité des outils de calcul des agences. Cette adaptation étant bel et bien actée chez l’ensemble des grands acteurs du secteur, il n’est plus de frein empêchant IP Belgium de mettre en oeuvre, elle aussi, la suppression de la commission d’agence.
Pour Denis Masquelier, directeur général d’IP Belgium, la suppression de la commission d’agence va contribuer à une politique tarifaire plus transparente, plus harmonieuse et plus claire. Elle va revaloriser la négociation commerciale et permettre aux annonceurs de mieux évaluer le retour sur investissement de leurs campagnes médias.
La norme de comparaison étant désormais le net facturé, la suppression de la commission d’agence devrait également rendre plus proche de la réalité une série d’analyses et de comparaisons entre médias.
Enfin, Denis Masquelier relève que cette initiative rapproche le mécanisme tarifaire des médias traditionnels et numériques, ce qui est une incontestable évolution positive à l’heure où il n’est plus une campagne qui ne se déploie pas également online.
Au cours de ces derniers jours, IP Belgium a entrepris d’informer ses clients de sa décision de supprimer à son tour la commission d’agence et de l’impact de cette disposition sur sa politique tarifaire afin de s’assurer qu’elle soit pleinement comprise par les principaux intéressés.